Créée en 2012, l’AFIEG regroupe des entreprises françaises et des filiales d’opérateurs européens des secteurs électrique et gazier : Alpiq Énergie France, Alterna énergie, Endesa, GazelEnergie, Iberdrola Énergie France, Primeo Énergie, TotalEnergies Électricité et Gaz France, Vattenfall et SEFE. Axpo, BKW France et Enovos sont membres associés.

Son objectif est de contribuer au développement d’un marché français plus concurrentiel dans les secteurs de l’électricité et du gaz, tant sur les activités de production et de fourniture d’énergie, que sur les nouveaux métiers et services afin d’offrir un plus large choix aux consommateurs et d’améliorer la compétitivité de nos industries.

Forte de son expertise indépendante sur les enjeux énergétiques français et d’une présence de ses membres depuis les débuts de l’ouverture des marchés de l’électricité et du gaz en France, l’AFIEG entretient un dialogue régulier avec les pouvoirs publics pour contribuer à la mise en œuvre des politiques énergétiques.

L’AFIEG est membre fondateur de l’association européenne représentant les fournisseurs alternatifs, EER – European Energy Retailers.

L’AFIEG est par ailleurs membre du Conseil supérieur de l’Energie, instance consultative qui assure un dialogue régulier et une association étroite des principales parties prenantes du secteur de l’énergie dans la construction de la politique énergétique du Gouvernement.

Le mot du président

Les marchés français de l’électricité et du gaz naturel ont profondément évolué depuis les débuts de leurs ouvertures. Afin de passer d’un usager seul face à la « boite noire » du monopole électrique et gazier aux consommateurs libres de faire un choix et aux producteurs libres d’investir, la libéralisation a en réalité été accompagnée d’une nécessaire re-régulation, pour établir de nouvelles règles de fonctionnement.

La décennie 2000-2010 a ainsi permis d’asseoir les bases techniques, juridiques et économiques solides permettant d’introduire une concurrence saine dans la fourniture et la production, appuyée sur une régulation transparente des monopoles naturels que constituent les réseaux de distribution et de transport.

La décennie suivante a permis de consolider cette architecture : l’ARENH, malgré des défauts de mise en œuvre, a assuré une transmission très efficace de la compétitivité prix du nucléaire au consommateur, et tout particulièrement à l’industrie française ; tandis que le mécanisme de capacité a assuré une juste rémunération de la contribution des capacités de production et d’effacement aux pointes de consommation. En gaz, la régulation du stockage de gaz naturel a permis d’offrir des garanties fortes en termes de sécurité d’approvisionnement. Et, bien entendu, cette décennie est celle qui aura permis de déployer la transition énergétique tout en révisant les mécanismes de soutien aux renouvelables pour les rendre plus compatibles avec un fonctionnement de marché.

Après la crise de la Covid et la crise énergétique de 2022-2023 – conjonction explosive d’une crise du gaz causée par un pays tiers hostile aux intérêts européens et de l’indisponibilité du parc nucléaire français, on peut espérer que la décennie déjà ouverte puisse être celle de la maturité. Nous entrons ainsi dans une phase pleine de défis :  les fournisseurs doivent absorber une régulation de plus en plus dense et intrusive tandis que les choix politiques amènent en effet les consommateurs à s’exposer d’avantage aux marchés (avec la sortie de l’ARENH) et à se décarboner. En outre, la nécessité de flexibilité l’offre et la demande devient impérieuse avec des consommateurs d’énergie et les producteurs décentralisés sommés de devenir des acteurs à part entière du système énergétique.

Dans ce contexte, la concurrence et la diversité sont clef : pour éviter de ne dépendre que d’une seule source d’énergie – qui plus est lorsqu’elle est majoritairement opérée par un seul acteur, pour pouvoir partager le fardeau du coût de la transition en ouvrant (enfin) véritablement le marché de la production, pour élargir le panel d’offres innovantes, vertes et compétitives, au bénéfice du consommateur final et des producteurs. C’est ce à quoi l’AFIEG souhaite contribuer, sans barrières ni renoncements.

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