L’AFIEG regroupe des entreprises françaises et des filiales d’opérateurs européens des secteurs électrique et gazier : Alpiq Energie France, Endesa, Iberdrola Energie France, TotalEnergies Electricité et Gaz France, GazelEnergie, Vattenfall, Alterna énergie. Enovos et Primeo Energie, BKW France et SEFE Energy sont membres associés.
Son objectif est de contribuer au développement d’un marché français plus concurrentiel dans les secteurs de l’électricité et du gaz, tant sur les activités de production et de fourniture d’énergie, que sur les nouveaux métiers et services, afin d’offrir un plus large choix aux consommateurs et d’améliorer la compétitivité de nos industries.
L’AFIEG a consolidé sa représentativité en accueillant de nouveaux membres en 2019.
Forte de son expertise indépendante sur les enjeux énergétiques français fondée sur une présence de plus de dix ans en France, l’AFIEG entretient un dialogue régulier avec les pouvoirs publics pour contribuer à la mise en oeuvre des politiques énergétiques.
L’AFIEG est membre fondateur de l’association européenne représentant les fournisseurs alternatifs, EER – European Energy Retailers.
Le marché de l’énergie français a profondément évolué depuis 2012, dans un souci de décarbonation de l’économie européenne et de lutte contre le changement climatique. La création d’un marché de capacité, l’accroissement – à juste titre – des pouvoirs du régulateur, le développement de la concurrence, la suppression de certains tarifs administrés pour l’électricité et encore plus pour le gaz, ont renforcé la sécurité d’approvisionnement et la liberté de choix des consommateurs.
La fin de l’année 2018 nous l’a montré : les citoyens et consommateurs d’énergie doivent pouvoir s’approprier la transition énergétique pour qu’elle soit mieux acceptée et surtout que sa dynamique puisse être amplifiée. Dans ce cadre, les opérateurs alternatifs ont un rôle clef à jouer, pour permettre le développement d’offres innovantes, vertes et compétitives, au bénéfice du consommateur final. Toutefois, pour être efficace, cette transition énergétique doit pouvoir compter sur un bouquet de production équilibré reposant certes sur le nucléaire, et les énergies renouvelables, dont l’essor doit être encouragé, mais sans négliger non plus le recours au gaz, complément naturel de ces dernières pour pallier leur interruptibilité.
La sortie du charbon, programmée en 2022 en France, doit s’accompagner de mesures d ‘accompagnement appropriées, pour les territoires, les exploitants et les personnels concernés. Il est également grand temps, après des années d’atermoiements et de retours en arrière, de donner à l’hydroélectricité un nouvel élan et de promouvoir pour cela de nouveaux investissements en lançant le renouvellement des concessions. Il s’agit ici d’appliquer la loi française, et de respecter nos engagements européens. Il faut qu’émergent enfin, par une compétition équitable, les meilleures solutions pour les finances publiques, l’amélioration de la productivité et de la sécurité des ouvrages existants ou à créer, sans oublier la gestion de la ressource en eau et la qualité de l’environnement des vallées concernées.
Dans l’attente du projet de décret portant programmation pluriannuelle de l’énergie qui devrait être publié d’ici la fin de l’année 2019, il est essentiel de rappeler que les objectifs de la transition énergétique, laquelle doit bénéficier in fine aux citoyens, ne seront atteints que grâce à une stabilité réglementaire une fois les réformes décidées. Il faut aussi veiller à une égalité de traitement entre les opérateurs. Voilà deux éléments indispensables pour donner à tous la capacité à investir et entreprendre au bénéfice de la communauté nationale.